Un maillot connecté, une application dédiée, l'implication des fans, ... la checkpoints race ambitionne de devenir une course globale, digitale et participative. Jean-Baptiste Brette et François André sont les concepteurs de cette course innovante. Ils sont répondu aux questions d'HoaS.
On sait que les communautés digitales de runners sont de plus en plus actives et investies d'ailleurs par des équipementiers (Nike, Adidas, Salomon, Asics). On sait aussi que les pratiquants de sports se mesurent de plus en plus (par exemple strava). Est-ce tout cela qui motive le positionnement de check point Race?
Oui les équipementiers façonnent aujourd'hui leurs communautés avec comme objectif de créer un sentiment d’appartenance très fort. Notre objectif avec Checkpoints Race est de créer la première épreuve participative et communautaire. Notre engagement est fort : c’est la communauté qui façonne la marque Checkpoints Race.
La compétition, l’envie de se dépasser, de faire mieux que ses potes ou même qu’un inconnu. ajoutent un plus à sa pratique habituelle. Par exemple : décrocher le CR d’un segment sur Strava est une réelle motivation pour certains coureurs. A cela s’ajoute derrière une dimension sociale, grâce aux réseaux sociaux, chaque coureur devient prescripteur de son application de running en partageant sa performance en quasi direct. Le problème aujourd’hui c’est que chaque application a une communauté fermée. Avec Checkpoints Race, nous voulons ouvrir le challenge au monde entier.
Des courses classiques (10, semi, marathon) aux courses fun (color me rad, vertigo ...) le panel est large. Existe t-il un marché pour une course connectée?
Checkpoints Race est un concept unique et se différencie par son aspect digital. Checkpoints Race n’entre pas en concurrence avec les courses classiques, car il est tout à fait possible de courir un marathon et de participer à Checkpoints Race en même temps. Dès lors qu’un runner enregistre ses performances via une application de running ou une montre GPS, il marque des Energy Points pour Checkpoints Race.
Il existe déjà des tentatives de digitalisation des courses, quel sera le dispositif mis en œuvre à l'Alpe d'Huez?
Nous voulons produire le 1er live sportif interactif. Les supporters vont avoir une vraie influence sur la course. L’Alpe d’Huez va accueillir la finale de Checkpoints Race qui va opposer les 50 meilleures équipes de 5 runners sélectionnées à l’issue des qualifications. Ces équipes vont s’opposer lors d’une course en relais de 24h. La première chose c’est que la finale est un défi technique : t-shirt connectés, suivi live de l’état de fatigue des runners, captation video et diffusion en live streaming dans le monde entier. Et ce défi technique est au service de la communauté : nous voulons faire rentrer les supporters dans l’expérience. C’est à dire que ceux qui ont marqué des Energy Points pendant les qualifications vont pouvoir les utiliser pendant la finale via notre application pour donner des recours aux équipes finalistes et leur faciliter la course.
Quels sont vos objectifs pour cette édition?
Nous sommes ambitieux : nous voulons recruter au moins 5000 équipes pour démarrer le challenge et notre réel objectif est de 20000 équipes inscrites pour être en mesure de produire le 1er live sportif interactif. Nous avons ciblé 3 pays prioritaires pour notre lancement : les USA, l’Angleterre et la France. Mais dans l’absolu, il n’y a pas de limites puisqu’il suffit d’avoir un smartphone et une paire de baskets pour participer à Checkpoints Race n’importe où dans le monde. Et nous avons déjà des runners enthousiastes dans plus de 15 pays aujourd’hui.
Tweets de @Checkpointsrace
Le prix élevé de participation (25€ si je ne me trompe pas) ne risque-t-il pas de mettre à mal l'objectif très ambitieux des 20 000 équipes ?
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