Samedi matin, l'émission Répliques était consacrée au football. Si d'emblée Alain Finkielkraut se déclare comme l'un des rares intellectuels à apprécier le football, on peut regretter qu'il n'ait pas pensé cela en objet mais plutôt commenté le phénomène de société en tombant dans le registre de la nostalgie et de la défiance. Il y avait pourtant matière à mieux lorsqu'il effleure les questions de la globalisation, de la valeur des joueurs, de la régulation, du spectacle ou encore de l'équilibre compétitif. Alain Fienkielkraut ne parvient pas à sortir l'émission du troquet (les joueurs trop payés, vaniteux, trop tatoués et mal coiffés) mais elle vaut tout de même par la qualité des invités : Jean-Philippe Toussaint (qui sort "football" aux éditions de Minuit quelques années après "la Mélancolie de Zidane") et Grégory Schneider. Rien que ça. L'un des plus grands écrivains (sinon le plus grand), l'un des plus grands journalistes sportifs (sinon le plus grand).
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