La dernière fois que j'ai recommandé une série (Pitch) elle n'a pas été reconduite pour une seconde saison. Espérons que Glow (Netflix) aura un sort meilleur. Durant les 10 épisodes on suit le lancement de la fédération de catch GLOW, acronyme de Gorgeous ladies of Wrestling. Voici 5 bonnes raisons de se laisser tenter.
- Alison Brie
- La série dit des choses intéressantes sur l'univers du catch. Si vous suivez ce blog, vous savez que je publie régulièrement au sujet de la WWE. Dans ce billet consacré à Wresltemania, je détaille la mécanique du catch. A de multiple reprises, la série expose en quoi ce spectacle a priori niais parvient à mobiliser l'intérêt des fans. Dans l'épisode 3, le réalisateur du show explique : "De toute façon, les gens vont venir pour le catch, mais si on veut qu'ils restent il faut leur donner quoi ? (...) Du Storytelling". "C'est un soap opéra" comprend enfin Debbie dans le cinquième épisode. La dramaturgie binaire du gentil contre le méchant, l'émotion surjouée, la tragédie telenovelesque, vous retrouverez tout cela dans le superbe article de Roland Barthes "le monde où l'on catche" dans Mythologies.
- Les fans de catch découvriront avec plaisir l'apparition de véritables catcheurs : le spectaculaire John Morrison, Brodus Clay, Carlito, Alex Riley ou encore le méconnu Joey Ryan dont je vous laisse découvrir le signature move.
- La décennie des 1980 est aussi fascinante que répulsive. On en redécouvre le charme désuet dans les fringues, la musique, les activités, les célébrités mentionnées.
- GLOW a vraiment existé : la fédération a été créée en 1985 et le pilote diffusé 1986. Un documentaire (GLOW: The Story of the Gorgeous Ladies of Wrestling) diffusé en 2011 retrace l'histoire de cette promotion. La série reprend largement les personnages stéréotypés caractéristiques du catch des années 1980 (Americana, Red Spanish, The California Doll, Colonel Ninotchka...)
— GLOW (@GlowNetflix) 23 juin 2017
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