jeudi 9 août 2012

Pourquoi le PSG a t-il tout à gagner à perdre un peu

A la veille de la reprise du championnat de France de L1, je voudrais prolonger la réflexion entamée dans les billets "objectiver l'incertitude du résultat" et "un salary cap européen" qui traitaient en partie de l'équilibre compétitif. En début de semaine sur le blog "une balle dans le pied", Jérôme Latta écrit :
"Le scénario le plus probable et le plus attendu est celui d'une domination outrancière, (de Paris) pour cette saison et celles à suivre. Le problème sera bien le caractère excessivement attendu de cette suprématie, si elle se confirme."
La probabilité de voir un PSG ultra-dominateur remporter le titre est si forte que quelques acteurs et observateurs ont averti de la possibilité d'un championnat à deux vitesses. Voyez par exemple la déclaration de Jean-Michel Aulas pour qui le PSG 
"a intérêt à ce qu'il y ait une concurrence dans le Championnat. (...) Il ne faut pas qu'il y ait trop de différences, il ne faut pas exacerber des antagonismes (...) L'OL a joué le jeu économique au plan domestique et je suis persuadé que l'intérêt du PSG est que l'OL soit un challenger de qualité, a-t-il confié. QSI et son diffuseur y trouveraient aussi leur intérêt."
Il est plaisant de voir le président d'un club qui a connu une domination dynastique sur la L1 (7 titres de 2002 à 2008) s'inquiéter du déséquilibre des forces en présence. Cela-dit, au regard de la théorie économique appliquée aux ligues sportives, JMA n'a pas complètement tort. Selon l'hypothèse d'incertitude du résultat, une ultra-domination parisienne serait préjudiciable à la L1et par extension au PSG. 

Je dois vous dire : j'ai avancé dans la lecture de la série 100 bullets. Souvenez vous, à l'occasion d'une réflexion sur les délocalisations, je citais l'agent Graves. Le rapport? Dans le volume 13 chez Panini Comics qui regroupe les épisodes de 64 à 69, une planche illustre à merveille le concept d'équilibre compétitif et les fondements d'une particularité économique du sport professionnel.

Jack n'a pas compris qu'en situation de monopole (sans concurrent crédible), il n'existait plus d'incertitude. En conséquence, l'absence d'équilibre compétitif nuit a ses revenus. Le PSG sera t-il bientôt dans ce cas?  (vous pouvez agrandir l'image en cliquant dessus)

un match nécessite
  1. un adversaire
  2. de préférence crédible (de niveau similaire) pour favoriser une issue incertaine
Sans quoi : Pas d'adversaire = pas de match = pas de recette = pas de revenus pour l'équipe ultra-dominante. L’élimination de la concurrence supprimerait de fait les sources de revenus des clubs. C'est un autre économiste, Walter C. Neale, qui a théorisé cela dès 1964 dans un article célèbre chez les économistes du sport : The Peculiar Economics of Professional Sport: A Contribution to the theory of the Firm in Sporting Competition and in Market Competition. Pour illustrer qu’en matière de sport professionnel, une situation de monopole est plus néfaste qu’une situation concurrentielle, il énonce le « Louis Schmeling Paradox ».

Le paradoxe « Louis/Schmeling »

Né en 1914, le boxeur afro-américain Joe Louis Barrow entame sa carrière professionnelle en 1934. Il sort victorieux de ses 27 premiers combats en en remportant 23 par K.O. Surnommé le « Brown Bomber », Joe Louis apparaît rapidement comme invincible. Ainsi ses prestations perdent-elles de l’audience alors même qu’il est au sommet de son art. Néanmoins, il connaît sa première défaite le 19 juin 1936 face à l’Allemand Max Schmeling. L’événement, inattendu, captive à nouveau la passion du public. La revanche a lieu le 22 juin 1938 au Yankee Stadium à New York devant 70 000 spectateurs. Le combat est programmé sur 146 stations radiophoniques à travers les Etats-Unis. On estime à 68 millions le nombre d’Américains qui suivent la retransmission (63,6% d’audience). 97% des New-yorkais possédant une radio auraient écouté le match. Il suffit de deux minutes et quatre secondes à Joe Louis pour remporter une cinglante victoire. Le « Brown Bomber » empoche ce soir là 350 000 dollars alors qu’il n’en avait gagné que 300 000 au cours de ses 18 premiers mois de professionnalisme. Le paradoxe souligné par Neale est le suivant : les revenus de Louis ont été très fortement majorés par une défaite. Une moindre performance sportive, en rééquilibrant la perception du public quant à l’issue du match suivant, relance l’intérêt et donc les revenus de tous les protagonistes, y compris du présumé dominant.



Poursuivant son propos, Neale remarque que le club de baseball des New York Yankees, qui domine alors le championnat, n’aurait aucun intérêt économique à éliminer les clubs concurrents en rachetant les meilleurs joueurs ou, à l’extrême, les équipes adverses. Les Yankees se retrouveraient seuls, sans adversaires, sans possibilité de produire un spectacle donc, sans revenus. Neale souligne donc que la prière du soir des joueurs des Yankees devrait être :

"Oh mon Dieu, faites que nous soyons bons, mais pas si bons que ça" (Neale, 1964, p. 2).

Une équipe seule ne peut assumer la totalité du marché : cela signifierait qu’elle n’aurait aucun adversaire à affronter. En ce sens, le sport n’est pas une activité économique comme les autres. Une situation de monopole est moins profitable qu’une situation concurrentielle. Là réside la spécificité du sport qui distingue ce secteur d’activité d’autres secteurs industriels. Avec ce paradoxe, il s’agit en fait de montrer que sans coopération économique, la compétition sportive est intenable. Dans une optique économique, la véritable firme n’est pas le club qui n’a aucun intérêt à dominer son marché, mais plutôt la ligue envisagée comme un groupement de clubs unis par des intérêts communs nécessitant la mise en place d’une politique de régulation concertée. Le rôle d’une ligue consiste alors à défendre les intérêts de tous ses membres en limitant les comportements individualistes. On peut alors envisager une ligue sportive comme une alliance de plusieurs clubs rivaux (sportivement) défendant des intérêts communs (financiers) par la mise en place d’une politique de régulation concertée.

Un produit conjoint particulier

Plusieurs équipes doivent ainsi coopérer les unes avec les autres afin de produire un bien, envisagé alors comme une production conjointe (Inverted Joint Product).

Le match est autrement appelé rencontre. Etymologiquement, la rencontre définit l’action de combattre. Elle recouvre le sens d’un « duel » ou d’un « affrontement » et caractérise l’action pour deux personnes d’entrer en contact de manière concertée ou prévue. De ce point de vue, le match en qualité de produit joint possède deux éléments fondamentaux et paradoxaux : il est d’une part l’occasion d’un affrontement entre deux entités ; d’autre part, il fait l’objet d’une organisation entre les entités s’adonnant à cet affrontement, sans quoi il n’existerait pas. En quelque sorte, il s’agit d’un conflit concerté. Un match seul ne présente qu’un intérêt limité pour le public. La multiplication des rencontres entre plusieurs adversaires débouche sur l’établissement d’un classement dont l’évolution au fil des journées génère la mobilisation des spectateurs. Neale nomme cela le League Standing Effect, le degré d’excitation de la ligue, défini comme
"les changements quotidiens dans les classements ou les possibilités quotidiennes de modification de classement" (Neale, 1964, p. 3). 
Le match et le championnat, en qualité de production jointe, résultent ainsi de l’interdépendance de plusieurs équipes qui adhèrent à une politique coopérative reposant d'une part sur une régulation sportive (les règles du jeu, le calendrier ...) et une régulation économique (modalités de partage des revenus du spectacle sportif).

Vous comprendrez pourquoi alors, en 1990, Paul Tagliablue, Commissaire de la NFL, déclarait :

"Free market economics is the process of driving enterprises out of business. Sports league economics is the process of keeping enterprises in business on an equal basis. There is nothing like a sports league. Nothing."(Sport Illustrated, citation reprise par Rodney Fort, un autre économiste du sport réputé).

Le spectacle sportif à l’épreuve du droit commun

Les caractéristiques économiques des ligues sportives favorisent des stratégies incompatibles avec une économie de marché libérale. Ainsi, pour Neale : 

" Il est clair que les sports professionnels sont des monopoles naturels, marqués par des particularités à la fois dans la structure et le fonctionnement de leur marché. En conséquence, les ligues professionnelles ont toute la légitimité économique d’en appeler à la législature, aux courts de justice, et au public pour la raison que
We fall if you divide us;
We stand if Johnny Unitas."
(Neale, 1964, p. 14). (un jeu de mots avec le nom d’un grand quarterback de Baltimore)


Une ligue est ainsi envisagée dans la littérature comme une Joint venture, un groupement par lequel plusieurs entités s’associent dans le but de réaliser un projet particulier tout en mettant leurs ressources en commun en en partageant les risques et les bénéfices. Chaque club est une entité économique appartenant à des propriétaires distincts qui limitent la concurrence par le biais d’une politique coordonnée de solidarité. Aux États-Unis comme en Europe, ce type d’entente ou d’arrangement, véritable restriction à un libre fonctionnement du marché, peut tomber sous le coup des lois sur la concurrence.

Ainsi, lorsque vous entendez des institutions sportives réclamer la reconnaissance d'une exception sportive, devenue par la suite "spécificité du sport", c'est au nom de cette particularité économique. La prise en compte de cela nécessite la bienveillance des pouvoirs publics puisque certaines règles sportives dérogent au droit commun, notamment en termes de contraintes sur le marché du travail. De part et d’autre de l’Atlantique, le législateur a reconnu l’importance de préserver l’incertitude du résultat. Mais, lorsqu’aux États-Unis cela se traduit par une véritable exemption, en Europe la sphère sportive perd de son autonomie. On dira donc du système nord-américain qu’il est régulé tandis que le système européen souffre de dérégulation. Ainsi Wladimir Andreff, père fondateur de l'économie politique du sport, remarque t-il: 
«Dans l’économie du sport professionnel, le paradoxe est que le capitalisme financier et de marché du travail libre émerge aujourd’hui en Europe et non aux Etats-Unis. Il converge de plus en plus vers le modèle d’économie libérale prédominant en Europe aujourd’hui. Le modèle américain de ligue professionnelle fermée, second paradoxe, tend au contraire à renforcer ses régulations et à adopter des arrangements institutionnels de plus en plus ‘quasi-socialistes’ » (Régulation et institution en économie du sport, 2007).
A l'occasion, je reviendrai plus longuement sur la façon dont le droit commun européen s'est appliqué au sport pro. En attendant, que peut-on souhaiter au PSG en considérant les apports de l'économie du sport?


Que peut-on souhaiter au PSG? 

  • à l'échelle du championnat : il faudrait que le PSG soit sacré champion sans écraser la concurrence. Si l'incertitude est levée très tôt (disons par exemple, 20 points d'avance à 7 journées de la fin) les (télé)spectateurs de la L1 pourraient se démobiliser considérant le spectacle comme achevé. 
  • à l'échelle des matches : il faut souhaiter au PSG d'en gagner le plus possible bien entendu mais ces victoires devraient se dessiner à l'issue de rencontres disputées et indécises. Le risque est de voir des matches d'exhibition remplacer des rencontres incertaines. Il ne faut pas oublier que le sport est spectacle de l'incertitude et non un spectacle de l'habileté. Les matches se disputent dans un stade et non dans un cirque. 
  • sur le long terme : une domination dynastique, telle celle de Lyon dans les années 2000, risque aussi d'atténuer le ressort dramatique de la compétition dont l'intérêt ne résiderait plus que dans les places qualificatives aux Coupes d'Europe et dans la lutte pour la maintien. 
  • Il faut enfin souhaiter au PSG l'émergence d'une concurrence crédible, stable et durable d'au moins 3 autres clubs, de préférences localisés dans de grandes villes (disons donc Lyon, Marseille et Lille). C'est une condition nécessaire pour poursuivre un double objectif : conserver un championnat national attractif et disputé; avoir des clubs français qui ont progressé grâce à l'émulation au niveau national et qui deviennent ainsi compétitifs sur le plan continental. 

9 commentaires:

  1. On peut aussi imaginer le public français se passionner pour voir le PSG battre des records de plus en plus fous (exemple de bolt qui domine le sprint et qui continu à enflammer les foules malgré sa très large domination)? Ou alors supporter l'ensemble des clubs de L1 dans le but de voir le meilleur perdre et le moins bon gagner, ce qui est en plus une spécificité typiquement française . Qu'en pensez-vous?

    Adrien Mathan

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    1. M. Mathan, vous avez en partie raison. L'ultra-domination n'altère plus l'intérêt des spectateurs lorsqu'il s'agit de repousser des limites, d'assurer un record. L'extra-ordinaire ne résiderait plus dans l'incertitude des rencontres mais dans l'incertitude d'un "perfect". Amusez vous à identifier les clubs qui ont remporté leur championnat national avec aucune défaite...

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  2. "exemple de bolt qui domine le sprint et qui continu à enflammer les foules malgré sa très large domination" comparer un sport qu'on regarde pour la majorité que tous les 4ans à un spectacle hebdomadaire, ça vaut pas grand chose. Puis on parle d'une course de 10secondes sur un meeting de plusieurs heures.

    Compare à la Liga espagnole. A part Real / Barça (et peut être Valence), qui regarde les autres matchs? je serai curieux de voir les audiences et la billetterie espagnoles du reste de la Liga hors derby évidemment. Alors que la Premiere League a la meilleure audience, sûrement parce qu'il y a plus de 6 clubs qui peuvent rivaliser.

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  3. Je trouve ce billet très pessimiste et très orienté. Tout d'abord, parce qu'il n'est pas écrit que le PSG sera champion pendant 7/8ans comme l'OL a pu le faire par le passé, cela doit se prouver sur le terrain, même si l'arrivée de stars peut réduire l'incertitude comme écrit dans vos billets.
    Mais ce que vous dénoncez ici, ressemble au modèle allemand à quelques détails près. Le Bayern a dominé la dernière décennie (7 titres en 10 ans) même si une nouvelle force en présence (Dortmund) remet en cause cette domination sur ces 2 dernières années. Je pense sincèrement que ce championnat de France tel que vous décrivez ressemblera plus à la Bundesliga qu'à la Liga (seul contre tous). PSG étant la locomotive à l'image du Bayern Munich avec quelques gros qui gravitent autour (OL / OM / LOSC vs Dortmund, Shalke 04...). Le championnat d'Allemagne conserve pourtant tout son attrait et personne ne s’en plaint: Nb de spectateurs, diffusion à l'international, etc...
    Ensuite, car même si OM, OL ou LOSC étaient amenés à être sous pavillon Qatari, Russe, Philippin ou Malgache afin de concurrencer le PSG, les détracteurs du développement du championnat de France diraient ensuite que l’on reproduira le modèle de la Liga (FCB / Real Madrid vs reste), donc pas équitable donc sans intérêt.
    Que souhaitons-nous réellement? Une ligue 1 morne, sans attrait, sans joueur d'envergure, peu diffusée à l'international, inexistante en coupes d'Europe, mais où le "seul intérêt" réside dans le fait qu'un petit club puisse créer l'exploit sur une saison. Ce même club qui, n'étant pas bien structuré pour changer de dimension, risque de couler les années suivantes (Lens, Metz, Monaco, Auxerre) pour ne citer qu'eux.
    Ou souhaitons-nous un peu de rêve? Une équipe qui puisse enfin rivaliser en coupe d'Europe (sur le papier tout du moins, car cela reste à prouver sur le terrain). Une équipe qui certes domine, mais qui permet de faire guichet fermé 19x à l'exterieur, qui permet une diffusion du championnat à l'International...? Qui permette donc par ricochet d’attirer des bons joueurs dans les autres équipes etc.
    Perso, j’ai fait mon choix, même s’il est vrai que je préférerai nettement un PSG au top avec un OL / OM / LOSC qui puissent rivaliser afin de créer un « Big Four » (à la française).

    Sinon, j’ai récemment découvert votre blog et je le trouve très intéressant.
    Alexandre

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    1. oula, je ne dénonce rien. Et puis je supporter du Stade Malherbe en L2 alors...
      Je me contente de partager un peu de littérature d'économie du sport mais jamais je n'en tire du normatif (c'est bien/c'est mal). Merci pour la qualité que vous prêtez au blog.

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  4. Et puis vous semblez oublier qu'il n'y a pas que la lutte pour le titre.Il y a aussi la lutte pour les 2 autres places en LdC,les places pour l'EL...et les places pour la relégation.
    En tout cas un club avec 20 points d'avance en Mars ou Avril je n'y crois pas une seule seconde.Des match où Paris n'aura qu'à se présenter pour prendre les 3 points non plus.Ca se fera plus probablement dans la difficulté e avec des surprises possibles.C'est un supporter parisien de longue date et qui connait trop son club pour s'enflammer qui le dit

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    1. Vous avez raison. Je n'ai pas amené ces précisions dans ce billet, mais par ailleurs j'ai pu écrire :

      "Cela dit, les spectateurs peuvent tolérer une domination outrageante si elle devient extraordinaire. Il faudrait par exemple que le PSG ne perde pas un match de la saison de L1 et qu'il traduise son recrutement en performances en Ligue des champions. Alors, le PSG va t-il tuer le championnat? Il ne faut pas oublier que l'incertitude du résultat existe sur d'autres modalités du classement que le titre : qui va aller en C1, en Europa League, qui va être relégué? De plus, il existe un effet de nouveauté doublée d'une curiosité qui fait que le Star Power du PSG peut contrebalancer un déséquilibre compétitif. "

      Pour le reste, je suis d'accord avec vous, mes exemples n'avaient pour but que de mettre en relief de la théorie économique par de l'exemple outrancier.

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  5. C'est un bon article et la partage des textes économiques est apprécié.

    Il est vrai que la Ligue des Champions change la donne. Même si le PSG écrase (dans les probabilités) le championnat, il va entrer véritablement dans un autre championnat, un super-championnat et donc un nouveau marché. Autant économiquement que spectaculairement.

    Sinon, soulignons tout de même que le PSG n'a pas gagné le championnat cette année et donc que le sport conserve tout de même, et heureusement, sa part d'incertitude quoi qu'il arrive.

    Concernant Usain Bolt, il avait fini deuxième des qualifications, battu par son compatriote Blake. Ce qui avait eu le don d'attirer l'attention sur les Jeux Olympiques avant lesquels on disait : "Bolt est peut être sur le déclin, va-t-il nous faire mentir ?".

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  6. Le résultat contre Lorient corrobore ce que j'expliquais plus haut.Il faudra jouer 38 matchs de coupe pour être champion.Ceci dit équipe incomplète avec des joueurs qui ont peu jouer ensemble,on verra dans quelques semaines le niveau réel de cette équipe (Ibra à 50% est déjà monstrueux et sera bien le king du championnat comme annoncé)

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