Salon du marketing sportif réservé aux professionnels, Sportem se déroulera le lundi 27 et le mardi 28 mars au Parc des Princes. Il combine une journée de conférences et tables rondes (développement d'une marque à l'international, sport & digital, sport & entertainment, eSport) et un salon. Il sera l'occasion de découvrir une cinquantaine d'exposants et d'écouter des représentants de la Juventus, de la NBA, Warner Bros, Twitter, le PSG et la LFP... (liste non exhaustive). Nous avons soumis quelques questions à Christophe Rousseau, président fondateur de l'agence Troisième Ligne et initiateur du SPORTEM.
Sportem va connaitre sa 3ème édition. Quel est le positionnement de cet événement dans le paysage des conférence sport-business en France ?
SPORTEM se veut être la synthèse des meilleures pratiques française et internationales en ce qui concerne le sport business. Nous insistons beaucoup sur le mot business et nous l’assumons. L’objectif premier de l’événement est de permettre aux acteurs européens de l’industrie du sport de se rencontrer, de comparer leurs pratiques et modèles économiques, de s’inspirer des autres mais aussi de faire des affaires. SPORTEM met en avant les meilleures solutions tant produits que services afin de développer et dynamiser les ressources commerciales : ticketing, merchandising, hospitalités, fan engagement, database, CRM, digital…
Avec le SPORTEM nous avons également la volonté de proposer un événement qui s'adresse à toutes les entités sportives professionnelles (clubs, ligues, fédérations, événements) quelle que soit leur dimension. Grands clubs de Ligue 1, clubs de Pro B, petites ou grandes fédés, etc., chacun y trouvera des leviers pertinents pour son développement.
Branding, eSport, Digital… Ces thématiques feront l’objet de tables rondes. Qu’est ce qui a motivé ce choix? Que cela dit-il de l’évolution du marketing du sport?
Le sport est en pleine mutation tant sur son approche consommateur (TV, stade, réseaux sociaux, vie de tous les jours…) que sur sa dimension assumée de spectacle à part entière. Longtemps réduit au simple match et donc aux résultats, les acteurs du sport pensent à présent marque, différenciation, positionnement et donc apprennent à comprendre leurs fans ou leur spectateurs pour mieux répondre à des attentes moins réductrices qu’auparavant. C’est pourquoi, nous débutons par un focus sur certains des meilleurs cas pratiques de développement de marque, pour poursuivre sur les similitudes de plus en plus affirmées entre le sport et ce que l’on appelle communément l’entertainement (cinéma, séries TV, comics, musique…) ou le divertissement de masse et conclure sur le futur du sport : le digital avec la personnalisation des messages, l’approche par communautés, par segments et une ouverture sur le e-sport qui apparaît comme la nouvelle bulle de croissance potentielle…
Vous attachez une importante particulière à fait venir des professionnels d’autres payas. Qui sont-ils et que peut-on apprendre d’eux ?
L’idée est de mettre en avant ce qui fonctionne le mieux ailleurs non pas pour se comparer mais pour donner envie d’y arriver car rien n’est impossible lorsque l’on se donne les moyens.
NBA, Juventus Turin, Disney… sont autant de réussite qui peuvent donner des idées d’inspiration pour les clubs ou entités sportives françaises… Mais attention, nous avons aussi de belles réussites en France et nous en parlons également : PSG, Stade Toulousain, ASM Rugby… Ils ont aussi des arguments !
Sportem se déroule cette année au Parc des Princes après deux années à Lille. Pourquoi et qu’est ce que cela change ?
Lille nous a permis d’exister et de grandir et ce fut une très belle aventure, partant simplement d’une idée et d’une volonté de créer quelque chose de spécifique en France.
Nous souhaitions franchir un palier et Paris, par son attractivité naturelle, sa position centrale et sa facilité d’accès tant en France qu’à l’international nous permettra visiblement de franchir ce cap. Nous le ressentons sur les inscriptions et sur les demandes d’exposants nous avons dorénavant une liste d’attente !
De nombreux acteurs du digital, des opérateurs et prestataires de services sur tous les domaines commerciaux et parmi les meilleurs fabricants de produits dérivés, venant de France, du Royaume-Uni, de Belgique, d’Allemagne. Près de 50 exposants seront là, nous aurions pu en proposer 70 ou 80 mais nous souhaitons aussi qualifier le salon afin d’avoir un vrai positionnement qualitatif et cohérent sur les produits et services proposés
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