Comme chaque année, Stadium Tech Report et Extreme Networks partagent des données sur la connectivité de la dernière édition du Super Bowl. La finale NFL s'est déroulée le 9 février au Caesars Superdome de la Nouvelle-Orléans devant 65 700 spectateurs. Alors que l'activité sur le wifi du stade était en constante hausse depuis 2011 (à l'exception de l'édition post-covid), celle du dernier match a chuté de moitié.
Cette année, la consommation de données cellulaires a surpassé celle du Wi-Fi de manière significative. Les réseaux cellulaires d'AT&T et de Verizon ont enregistré un total de 67,1 téraoctets de données transférées, tandis que le réseau Wi-Fi du stade n'a traité que 17,2 téraoctets. Verizon a déployé 511 antennes le stade. Le coût des améliorations combinées des réseaux cellulaires de Verizon et AT&T au Superdome pourrait avoir dépassé 50 millions de dollars. Dans le même temps, des problèmes de configuration et d'exploitation du wi-fi, malgré l'installation de 2500 points d'accès sous les fauteuils du stade. Ainsi, 13 709 terminaux uniques ont été enregistrées sur le wifi du stade soit un t'aux d'adoption de 21%.
Le volume de 17,2 téraoctets de données équivaut à plus de 8 600 heures de streaming sur le service NFL+ ou à écouter 17 200 fois le dernier album de Kendrick Lamar, "GNX". L'édition 2024 à l'Allegiant Stadium de Las Vegas avait constitué un record avec 38,7 téraoctets de données Wi-Fi consommées.
Chaque appareil connecté au Wi-Fi a transféré en moyenne 1,3 gigaoctet de données, reflétant un haut niveau d'engagement des fans. Ce derniers ont été particulièrement actifs sur le réseau pendant les moments clés du match, notamment lors de l'entrée des joueurs, qui a provoqué le pic de connexions, et lors du spectacle de Kendrick Lamar à la mi-temps. Le média social le plus utilisé est Facebook devant Instagram, X, Snapchat et Linkedin. Tok Tok est absent. Il faut rappeler que l'usage dépend du profil sociodémographique du public.
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