On vient d'apprendre que le réalisateur John MacTiernan va bénéficier d'une libération anticipée et sortira de prison le 25 février. L'homme a génialement redéfini les codes du film d'action. Révélé par Prédator en 1987, on lui doit - excusez du peu - Piège de cristal, une journée en enfer, à la poursuite d'octobre rouge et l'injustement boudé Last Action Hero. En 2002 sort Rollerball, le remake du film éponyme de Norman Jewison sorti en 1975 avec James Caan. Le film est maudit : le casting est bâclé, la charge critique est superficielle par rapport à l'original et le film est considéré comme un navet et il ne rapportera que 20 millions alors qu'il en a coûté 70. Soupçonnant son producteur Charles Roven de vouloir saboter le film, John MacTiernan engage un privé qui pratique des écoutes illégales. L'affaire Pellicano va le mener un an en prison (page FB Free John MacTiernan). Peut-on pourtant trouver 5 bonnes raisons de revoir ce film?
- La bande originale est musclée: Slipknot, Rob Zombie (lui aussi un cinéaste de génie), Fear Factory. Pink fait une apparition dans le film.
- Les clins d'oeil : On joue au rollerball, une déviance ultra brutale du roller derby. Pour ancrer cela dans le "sportainment" prêt à tout pour faire de l'audience, Shane McMahon et Paul Heyman de la WWE/ECW y font une apparition.
- Jean Reno est pas si mal en propriétaire véreux d'un sport ultra violent pratiqué dans une ancienne république soviétique.
- La scène finale est d'un nihilisme vertigineux. Je n'ai retrouvé cela par la suite que dans le finale de la saison 1 de Spartacus.
- Vous avez aimé l'enfer du dimanche d'Oliver Stone? Vous adulez Cobra? Mélangez les deux et vous avez le Rollerball de MacTiernan.
Pour aller plus loin :
il faut absolument écouter cette émission de "pendant les travaux, le cinéma reste ouvert" consacrée à John MacTiernan
trailer du film
trailer de la version de 1975
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