mercredi 9 avril 2014

En bref : fumer la moquette

Dans la fresque de l'Ecole d'Athènes de Raphaël, j'ai choisi mon camp entre Aristote et Platon. J'ai grandi la tête baissée en regardant mes pieds. En cela ne voyez pas de la crainte ou de la résignation mais simplement un tempérament porté sur l'immanence plutôt que le monde des idées. En conséquence, ai-je toujours été plus sensible aux revêtements des sols qu'aux ornements des plafonds. Lors de l'Arenas Economic Forum 2013, j'avais été très impressionné par l'intervention de Jean-Philippe Nuel. L'architecte d'intérieur, s'appuyant sur son travail à la piscine Molitor, expliquait comment le choix des matières, des substrats, des agencements, participait à la scénographie d'un lieu et donc à l'expérience client. Il y a quelques semaines, j'ai eu l'occasion de visiter le Centre International de Deauville avec mes étudiants du Master 2 Management Du Sport, Enfoui sous le niveau de la mer, le CID accueille des congrès, salons et aussi des événement prestigieux comme le festival du film américain. C'est d'ailleurs pour cet événement que Jacques Belin, le Directeur Général, a consenti à une importante rénovation des équipements de sonorisation. Le CID a aussi travaillé avec les architectes d'origine pour changer la moquette du bâtiment. La nouvelle moquette du CID c'est : 

  • 8000 m2 de surface
  • un coût de 300 000 euros
  • un motif à 3 couleurs (la texture et le couleurs sont finement choisies pour faciliter le nettoyage). 
En bref, pour jauger la qualité d'un équipement, c'est un peu comme dans la vie : il faut regarder où on met les pieds.

si vous passez au CID, regardez où vous mettez les pieds
Ca parle aussi de Deauville :

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